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My Sister, My Love

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1 critiques: 2.25/5

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1 critiques: 1.75/5

visiteurnote
Mounir 1.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

un point pour la scène finale, et 0,75 pour le sujet et la bouille de l'actrice principale.

L'anime adapté du manga d'origine qui exploite je ne sais quel sous-genre mélant sujet tabou à romance ultra gnangnan, fonctionne assez (mais ne pisse pas bien loin). Mais je dirai que la meilleure oeuvre sur ce sujet en animation est Koi Kaze, bien plus crédible dans son approche que cette fantasmagorie. L'adaptation ciné elle est au premier abord un objet assez bâtard, la longueur des plans semble peu correspondre au scénario et aux cadrages qui restent quand même totalement dans la lignée de base des comédies sentimentales lycéennes. A défaut de rendre le matériau intéressant, l'économie des plans maintien la curiosité (ou alors ennuie ceux habitués à la facture purement dorama de ce genre d'histoire, (suffit de remplacer l'histoire d'inceste par je ne sais quelle maladie incurable, et on obtient le même schéma "histoire d'amour impossible") bon j'exagère un peu, ça reste un sujet tabou quand même les histoires d'amour incestueuses) ... Mais bon deux heures pour si peu c'est lourd, je commençais sérieusement à m'emmerder, à attendre impatiemment la fin, quand... bah cette scène finale tant attendu pour me libérer du bidule, s'est révélée (presque) intéressante. Les deux personnages principaux (à savoir le frère et la soeur incestueusement amoureux l'un de l'autre), revenus dans un lieu où enfants inconscients ils se sont promis le mariage, découvrent que la verte prairie est rasée, remplacée par un début de chantier, plus de tige et de fleur pour faire une zolie bague à mettre au doigt... désespoir face à la fin de ce symbole d'un paradis enfantin perdu, ou le poids de la société et les représentations ne nuisent pas à cette idée insensé d'un mariage entre un frère et sa soeur... (bon c'est pas ça qui est intéressant, on reste là dans l'utra gnangnan, et même le profondément niais) et... tout d'un coup le grand frère lance une partie de janken (jeu de pierre, papier, ciseau)... Le perdant porte sur son dos le gagnant dix pas, ils jouent à plusieurs reprises... Le réalisateur filme cette longue partie de janken (qui est de l'ordre d'une symbolique aussi gnangnan que celle du début de la scène devant la prairie rasée)... il la filme en longs plans, la longueur des plans délie le jeu du frère et de la soeur de la narration, et même le cadrage semble plus inspiré que ce qu'on a vu tout le long du film... Ce moment flottant est franchement quasiment réussi mais gâché vers la fin du plan quand la musique niaise reprend et que les personnages se mettent à répandre leur douleur à l'image et nous rappellent à leur psychologie bidimensionnelle. Mais comme quoi on peut parfois être surpris dans un océan niais et chiant.

27 mars 2013
par Mounir


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